Philippe Durand

Doigts, pollution

Philippe Durand photographie la pellicule de saleté occasionnée par la pollution urbaine recouvrant discrètement les surfaces vitrées de commerces, habitations. Il apparaît alors des traces de doigts, des inscriptions éphémères comme autant de signes de passages ou de communications primitives. Comme l’écrit le théoricien de la photographie Pascal Beausse, Philippe Durand intègre très fréquemment les reflets de surfaces réfléchissantes diverses comme « technique de collage instantané », loin des techniques de manipulations digitales de l’image.


1999

C-print, 120 × 80 cm