Philippe Durand

Bienvenue à Paris

Le devenir-ruine de la ville. Cézanne, quand il peignait tous les jours la Sainte-Victoire, finissait par avoir l’impression de voir la montagne comme elle était il y a très longtemps, « au temps des dinosaures » . Victor Hugo, dans À l’arc de Triomphe parle de sa vision d’une immense campagne « où ne subsistent plus que trois monuments de la ville disparue ». Walter Benjamin, à propos des gravures de Charles Meryon : «  La mer des immeubles, la ruine, les nuages, la majesté et la fragilité de Paris ».

1999

C-print, 120 × 80 cm